Les effets analgésique et antipyrétique du paracétamol ne sont plus à démontrer. En effet, il permet de soulager la douleur et les courbature et de faire baisser efficacement la fièvre.
Son utilisation est très largement répandue de par le monde et entre dans la composition de plusieurs médicaments.
D’ailleurs, impossible de trouver une boîte à pharmacie qui n’en contienne pas et la substance active est d’ailleurs délivrée en pharmacie sans besoin de recourir à une ordonnance médicale.
Mais la prise régulière de paracétamol est-elle sans risques ? Le danger justement est que le paracétamol n’est pas perçu comme un médicament en soi et très peu de personnes savent qu’un surdosage est dangereux pour l’organisme. En effet, le surdosage, même à très faible dose est toxique et peut représenter une menace pour le bon fonctionnement du foie. En surdose, un excès en paracétamol peut mener à la destruction progressive des cellules du foie ce qui nuit gravement à l’organisme.
Outre le surdosage, la prise régulière de paracétamol est nuisible pour la santé puisqu’elle aurait de graves répercussions sur le système rénal. Des études ont été menées auprès d’un large échantillon de personnes aussi bien en France qu’ailleurs et il a été prouvé que parmi les personnes qui avaient recours à l’automédication et qui prenaient régulièrement du paracétamol, certaines souffraient de problèmes rénaux plus ou moins graves selon l’état de santé général du patient. Par ailleurs, un autre problème a été soulevé, toujours en relation avec la prise très régulière de paracétamol, à savoir le risque accru de maladies cardiovasculaires. En effet, d’autres études ont montré qu’une prise très régulière de cette molécule pouvait fragiliser le cœur et l’affaiblir.
Pour un usage sain du paracétamol, les médecins recommandent un dosage de 3 à 4 grammes par jours, à un intervalle de 4 à 5 heures par prise. Ils conseillent par ailleurs de ne jamais l’associer avec l’alcool. Au-delà de cette dose journalière, la personne risque de s’exposer à un réel danger. De plus, il ne faut pas en prendre à chaque fois qu’une douleur se fait ressentir. Mieux vaut également demander conseil à son médecin ou à son pharmacien avant toute prise de médicament car il est possible, en cas d’automédication, de prendre un autre médicament renfermant du paracétamol dans sa composition.
Il y aura alors un surdosage qui entraînera de nuisibles conséquences sur l’organisme. Enfin, il est préférable de consulter un médecin en cas de douleur persistante au-delà de trois à cinq jours malgré la prise de paracétamol. Ce symptôme n’est peut être pas aussi anodin qu’il n’y paraît.